Le ler Mai 1790, pour des raisons que nous connaissons pas mai qui doivent avoir trait aux evenements de cette epoque troublee ou CHAMPENOIS va commener a jouer un role important. Pierre-Antoine CHAMPENOIS se rend a PARIS. Le conge qui lui est alors delivre est signe de COUSTARD de MASSI, commandant en chef de Volontaires Nantais, et approuve par le Maire de NANTES, KERVEGAN. Il indique que CHAMPENOIS avait 5 pieds 2 pouces. Il est vise a BEAUGENCY les 5 Juin et 4 Aout 1790.
Nous retrouvons CHAMPENOIS en 1792, membre de la Societe VINCENT-LA-MONTAGNE, ainsi appelee parce qu'elle siegeait alors en l'eglise St. Vincent.
C'etait une societe populaire ou l'on trouvait des ouvriers, des chefs d'ateliers et quelques jeunes gens, les uns etudiants en Droit ou en Medecine, les autres attaches au Commerce.
On y voyait (dit GUEPIN) CHAMPENOIS potier d'etain, revolutionnaire ardent mais de conviction sincere, ennemi des demi-mesures et des violences, homme patient et laborieux aux affaires publiques comme dans son atelier. (Histoire de NANTES, page 436).
C'est alors que GOULLIN, qui venait de faire destituer BACO, Maire de Nantes, et qui voulait diriger le club VINCENT-LA-MONTAGNE, entreprit d'ecarter de ce club des patriotes tres ardents mais trop fermes pour se laisser dominer par lui. Ne pouvant detruire leur autorite, cars ils appartenaient a la nuance victorieuse, il les fit releguer a la Mairie par PHILLIPAUX, representant du peuple.
Les nouveaux corps administratifs (dit PHILLIPAUX dans son rapport au COMITE DE SALUT PUBLIC du 19 Octubre 1793) ont ete installes par nous d'une maniere solenelle, le 10 Octubre, aux acclamations du peuple.
Parmi les nouveaux conselliers municipaux nous relevons les noms de CHAMPENOIS, CORABEUF, GASCHIGNARD, BONAMY (Histoire de NANTES de GUEPIN, page 453).
Le 6 Novembre 1793 (an II) CHAMPENOIS est envoye en mission a PARIS par decision du Conseil General de la Commune.
Le laisser-passer est signe de ROBINET-BERTRAND, officier municpal et de COUPRIE Aine. Il est vise a PARIS le 3 Frimaire An II en la Maison